Kevin ANDOUCKAS LAMBOU 
Cela fait près de six (6) mois déjà que le leader de l’Union pour la démocratie et l’intégration sociale (UDIS), Hervé Patrick Opiangah, a décidé de s’exiler, après de nombreuses accusations portées contre lui. C’est dans ce contexte que les membres dudit parti politique ont plaidé ce jour, auprès de Brice Clotaire Oligui Nguema, pour l’homme d’affaires et ex-ministre des Mines, après que le premier président de la 5e République ait récemment promis aux Gabonais un véritable État de droit.
C’est ce lundi 12 mai 2025 que le directoire de l’UDIS est encore une nouvelle fois monté au créneau, depuis son siège d’Owendo, pour interpeller, comme il le fait depuis un moment déjà, le président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema, à propos de la situation de son leader. En effet, à travers une déclaration solennelle faite, il y a quelques heures seulement, le parti exhorte le chef de l’État à garantir une justice impartiale à l’endroit d’Hervé Patrick Opiangah, sur la base de l’État de droit qu’il a promis établir pour un Gabon uni et solidaire.
Car, il faut rappeler que lors de son investiture, le 3 mai 2025, le président Oligui Nguema avait promis de servir, protéger et unir tous les Gabonais, y compris ceux de la diaspora. L’UDIS s’est donc saisi de ces engagements pour appeler le chef de l’État à faire preuve de cohérence et à assurer que la justice soit rendue, au nom du peuple gabonais, dans l’affaire Opiangah.
« Nous avons besoin d’une République unie et non divisée », indique le parti dans sa déclaration, soulignant ainsi la nécessité d’un Gabon qui rassemble ses fils plutôt que de diviser.
Toutefois, au-delà de cette plaidoirie, l’UDIS met en garde par rapport à une éventuelle saisine de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples par les avocats de son
