Rudain-Frayse OKANA 
La justice gabonaise entre dans une nouvelle ère. En présidant, hier lundi, l’audience solennelle de rentrée judiciaire des Cours et Tribunaux, le président de la République, chef de l’État, chef du gouvernement et président du Conseil supérieur de la magistrature, Brice Clotaire Oligui Nguema, a réaffirmé la volonté des autorités de faire de l’indépendance et du renforcement institutionnel un pilier de la 5ᵉ République.
Placée sous le thème : « Le magistrat et l’État de droit », cette première rentrée judiciaire, sous le nouveau régime, a été marquée par l’installation officielle de Alex Euv Moutsiangou au poste de premier président de la Cour des Comptes, une nomination issue du Conseil supérieur de la magistrature du 12 septembre dernier. Un acte symbolique qui illustre la volonté de doter le pays d’institutions de contrôle plus fortes et plus transparentes.
La cérémonie, tenue au Palais de justice de Libreville, a rassemblé de nombreuses personnalités : membres du
gouvernement, du corps judiciaire et diplomatique, ainsi que des délégations venues de la République Démocratique du Congo et du Sénégal.
Au-delà du cérémonial, le chef de l’État a saisi l’occasion pour se rendre sur les chantiers du futur Tribunal de première instance de Libreville et de la Maison de l’Avocat. Ces infrastructures, en cours de construction, visent à améliorer significativement le cadre de travail des magistrats, avocats et autres acteurs du secteur.
Par ces gestes, Brice Clotaire Oligui Nguema entend marquer un tournant : celui d’une justice modernisée, mieux outillée et véritablement indépendante, au service de l’État de droit et de la citoyenneté.
Désormais, le peuple Gabonais attend impatiemment que cette volonté soit traduite de manière concrète.
