
C’est l’un des points clés de la charte de Transition mis en exergue par de nombreux observateurs de la vie politique, la condamnation de l’homosexualité au Gabon.
En effet, en son article 25 du chapitre 3 de la charte, il est précisé que « le mariage, union entre deux personnes de sexes différents, et la famille constituent le fondement naturel de la vie en société. Ils sont protégés et promus par l’Etat ».
Une position qui contraste avec la loi votée en juin 2020 par les parlementaires Gabonais relative à la dépénalisation de l’homosexualité en République gabonaise.
En clair, le président de Transition, le général Brice Clotaire Oligui Nguema entend condamner cette pratique tant décriée dans notre continent.
« Par ailleurs, est passible de poursuites judiciaires tout rapport ou union entre deux personnes de même sexe », précise la charte.