
Prévue pour être signée, par le gouvernement, le 26 avril prochain, la convention encadrant la gestion des fonds de « Remise en état des sites » (RES), laquelle a récemment été discutée avec les acteurs du secteur pétrolier, vise à garantir la réhabilitation des zones exploitées en fin d’activité, dans une logique de développement durable.
Après plusieurs semaines de discussions, la signature de la convention sur la gestion des fonds de « Remise en état des sites» (RES) se fera d’ici le 26 avril prochain. En effet, c’est dans ce cadre que le ministre de l’Économie et des Participations, Mark Alexandre Doumba, a rencontré, le 16 avril dernier, les représentants du secteur pétrolier afin de finaliser les échanges en vue de la conclusion de cet accord.
Cette convention vise à encadrer un mécanisme garantissant que les sociétés pétrolières disposent des ressources nécessaires pour restaurer les sites d’exploitation en fin d’activité. Conformément à leurs engagements contractuels, les entreprises concernées devront domicilier ces fonds à la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC).
Lors de la rencontre, les échanges ont porté sur un accord bilatéral stratégique. Le ministère de l’Économie indique que les discussions avancent positivement. Cette étape marque un tournant dans la coopération entre l’État et les opérateurs pétroliers, au service d’une croissance inclusive et responsable.
Portée par la volonté des plus hautes autorités, cette initiative implique l’ensemble des acteurs du secteur. Elle permettra de financer des projets de développement durable, tout en assurant une meilleure gestion de l’environnement.