Dans le cadre de règlement des comptes et du renforcement de la transparence dans la gestion des finances publiques, Alain Christian Lyangui, premier président de la Cour des comptes, a remis officiellement, le mardi 18 novembre 2024, le rapport sur l’exécution des lois de finances de l’année 2022. La cérémonie, qui s’est déroulée au siège de la maison du peuple, a réuni plusieurs membres de la Cour des comptes ainsi que les députés. Jean-François Ndongou, président de l’institution parlementaire, a réceptionné ce document stratégique.
Lors de cette rencontre, Alain Christian Lyangui a formulé des recommandations cruciales visant à optimiser la gestion des finances publiques. Il a notamment insisté sur la transmission dans les délais légaux du compte général de l’État et du projet de loi de règlement par le gouvernement. Il a également souligné l’urgence de mettre à disposition les crédits nécessaires pour permettre à la Cour des comptes de remplir efficacement ses missions de contrôle et de suivi des finances publiques.
Ces recommandations, axées sur l’allocation des ressources budgétaires en fonction des objectifs nationaux, visent à renforcer l’efficacité de l’action publique. « Nous devons garantir une gestion rigoureuse et transparente des deniers publics pour répondre aux attentes des citoyens », a déclaré Lyangui. Il a également rappelé que le rôle de la Cour des comptes s’inscrit dans une démarche d’amélioration continue de la gouvernance financière.
De son côté, Jean-François Ndongou a assuré que les préoccupations soulevées par la Cour des comptes seraient prises en considération par les parlementaires. Il a exprimé la volonté de l’Assemblée nationale de la Transition d’œuvrer pour que les recommandations émises se traduisent en actions concrètes. Cette collaboration entre les deux institutions est un signal fort pour l’amélioration de la gestion publique.
La remise de ce rapport marque une étape significative dans le contrôle démocratique des finances publiques. Elle illustre une volonté commune de renforcer les mécanismes de gouvernance et de promouvoir la responsabilité dans la gestion des ressources de l’État. En s’engageant sur cette voie, le Gabon témoigne de son ambition d’assurer une meilleure gestion des comptes et d’instaurer une transparence accrue au service des citoyens.