L’idée a été avancée au cours d’une réunion tenue ce jeudi 21 juillet entre le ministre des Mines, Chen Sylvestre Mezui M’Obiang, le président du Conseil d’administration du projet minier, Christian Kerangall, ainsi que le Directeur général de la Société équatoriale des mines (SEM), Wesber Mousssounda.
Situé à une cinquantaine de kilomètres de Lambaréné, dans le Moyen-Ogooué, le site de Maboumine regorge de métaux rares, dont du niobium (2e gisement mondial), des terres rares, du tantale, du scandium, des phosphates et de faibles quantités d’uranium. Le projet prévoit la production de deux millions de tonnes de minerai brut par an, pour un million de tonnes de minerai concentré.
C’est le 18 novembre 2019 que Comilog, filiale du groupe français Eramet, a cédé à l’État gabonais 91% de ses participations dans le gisement de Maboumine, pour « un franc symbolique ». Après cette transaction, le Gabon devait rechercher des partenaires avec qui relancer les activités sur ce site.