
On assiste à une vague d’arrestations depuis mercredi dernier. A ce jour, selon des sources concordantes, sept personnes ont ainsi déjà été interpellées et mises à la disposition de la justice.
Pour les nommer, il s’agit de Cyriaque Mvourandjiami (directeur de cabinet politique d’Ali Bongo Ondimba), Jessy Ella Ekogha (porte-parole de la présidence de la République), Mohamed Ali Saliou (directeur de cabinet adjoint du chef de l’Etat), Steeve Nzegho Dieko (secrétaire général du PDG), Abdoul Océni, Noureddine Bongo Valentin et Ian Ghislain Ngoulou. Il leur est reproché un certain nombre d’actes délictueux.
Mais elles ne seraient pas les seules dans l’œil du cyclone. Selon plusieurs indiscrétions, la souricière annoncée par les nouvelles autorités militaires pourrait donc être marquée par une autre grosse rafle. Dans la mesure où, apprend-on, les faits reprochés aux personnes précitées auraient également bénéficié, vrai ou faux, à un certain nombre de citoyens gabonais et de ressortissants.
Il s’agirait, pour ainsi dire, d’un vaste réseau d’individus qui auraient contribué, entre autres, aux détournements et malversations d’argent public depuis quelques années. Directement ou indirectement. Causant du tort à l’Etat gabonais, car les conséquences des détournements des deniers publics ont toujours été lourdes de pertes.
En attendant de voir ce qu’il va se passer dans les jours ou semaines à venir, l’opinion observe, depuis mercredi, la naissance d’une nouvelle affaire judiciaire liée aux activités financières présumées frauduleuses et au trafic de la signature de la première autorité du pays.