La Rédaction 
Confrontées à la problématique d’approvisionnement en eaux potable au Gabon, les populations consomment de l’eau dans laquelle une odeur de pax et de javel abonde et parfois, une eau insalubre de couleur jaune, verte et parfois sombre.
Au Gabon, l’un des principaux problèmes rattachés à la population est le manque d’eau potable en passant par la capitale jusqu’au 8 autres provinces du Gabon.
Depuis plusieurs années, Libreville capitale du Gabon, est confronté à de sérieux problème d’approvisionner en eau potable et cela, malgré son abondance en cours d’eaux, surtout dans des quartiers sous-intégrés dont : la sni, akebe, awoungou pour ne citer que ceux-là. Mais également dans les 8 autres provinces du pays, notamment le Haut-Ogooué, l’Ogooué-Ivindo, Maritime, le Woleu-Ntem, l’Ogooué-Lolo, la Ngounié etc.
En effet, dans l’une des communes de la capitale notamment celle d’owendo, plusieurs habitants des quartiers, touchés par la carence d’eau existante depuis des années déjà, consomment parfois une eau insalubre dans laquelle une odeur de pax et de javel abonde. « Nous passons souvent des semaines sans avoir d’eaux et lorsque l’eau arrive finalement, elle dégage une odeur de javel ou a le goût du pax et est parfois sale » explique un habitant du quartier la sni d’un air triste.
Si certains habitants pointent du doigt à la Seeg à propos de leurs installations de tuyaux d’eaux qui passent parfois dans des lacs, rivières et souvent dans des endroits contenant des eaux marécageuses, d’autres estiment que le problème se trouve au niveau du traitement d’eau provenant de ladite société. Elle utiliserait des produits pouvant être nocifs à la santé des populations pour traiter les eaux distribuées sur toute l’étendue du territoire national.
Nul ne peut vivre sans eau puisque le corps humain en est constitué à plus de 65%. Ainsi, une eau potable et de bonne qualité doit être la priorité de la Société d’Eau et d’Énergie du Gabon afin de prévenir les maladies telles que : diarrhée, typhoïde, le paludisme pour ne citer que les plus fréquentes rattachées à la consommation d’eau insalubre.
