
La commission chargée du transfert des compétences relative à la gestion de la petite enfance a officiellement été lancée hier au ministère de l’Education nationale, notamment en ce qui concerne les enfants âgés de 3 à 5 ans. Cette mission de réorganisation prévoit le transfert des prérogatives du ministère des Affaires sociales vers celui de l’Education nationale.
Cette rencontre stratégique et crucial a réuni deux membres du gouvernement, à savoir la ministre d’État, ministre de l’Education nationale, Camélia Ntoutoume Leclercq, et Nadine Nathalie AWANANG épouse ANATO, ministre des Affaires sociales et de l’Inclusion, accompagnées de leurs équipes techniques respectives. Ensemble, ils ont officiellement ouvert les travaux de la commission qui planchera durant plusieurs jours sur les modalités concrètes du transfert.
L’objectif de cette commission, dont les travaux se poursuivront jusqu’à la semaine prochaine, est d’assurer une transition fluide et bénéfique pour les enfants, les éducateurs et l’ensemble des parties prenantes. « Il ne s’agit ni du ministère des Affaires sociales, ni du ministère de l’Education nationale. Il s’agit de mutualiser nos efforts pour une meilleure éducation de nos enfants », a affirmé Nadine Nathalie AWANANG, ministre des Affaires sociales.
Réunis pendant plusieurs jours, ces équipes seront chargées d’examiner en détail les modalités de ce transfert, portant, entre autres, sur les budgets, le personnel et les infrastructures. « Madame la ministre d’État nous a très bien rassurés sur ce qui pourrait être fait pour améliorer l’ensemble des infrastructures dont nous disposons aujourd’hui, pour le bien-être et l’éducation de nos enfants. Nous entendons nous retrouver dans quelques jours pour les résultats », s’est réjouie la ministre des Affaires sociales.
Selon le décret en vigueur, les enfants de 3 à 5 ans relèvent donc désormais du ministère de l’Education nationale, tandis que les 2 ans restent sous la responsabilité du ministère des Affaires sociales, pour les centres d’éducation préscolaire et du ministère en charge de la protection de l’enfance et pour les haltes-garderies. Il s’agit donc d’une coordination tripartite, qui l’espère-t-on sera menée avec efficacité.