Le phénomène du Racket routier reste au fil des années, une problématique qui tend à se pérenniser dans les habitudes, tant des agents assignés aux contrôles routiers que par les automobilistes, qui désormais se résignent à accompagner cette mauvaise habitude aux allures de gangrène, prétextant souvent un manque d’alternatives, plus respectueuses des normes éthiques et déontologiques. Afin de mettre fin à ces pratiques qui n’honorent pas nos institutions sécuritaires, l’une d’entre elles, notamment la Gendarmerie nationale, par le biais d’un communiqué du Haut commandement en Chef de ce corps d’élite, a mis en garde contre les actes de racket, tout en invitant les usagers à dénoncer ces pratiques, car le caractère actif de ces derniers est également incriminant.
Sur les antennes de la chaine nationale Gabon 1ère, le communiqué du Commandement en chef de la Gendarmerie nationale a été sans équivoque, venant ainsi pointer du doigt une pratique que dénoncent les populations depuis des années, le Racket routier. Si l’intervention sur les antennes de la télévision d’Etat a été bien accueillie, celle-ci a, cependant, ouvert la voie à un nouveau mode de gestion, basé notamment su la dénonciation, même si auprès des citoyens il y a un scepticisme non négligeable. Cela s’implique entre autres par le fait que les démarches initiées par certains usagers victimes de racket routier n’ont jamais abouti.
Toutefois, la sortie de la Gendarmerie nationale semblerait être impulsée par une montée des plaintes, qui au fil du temps, dégrade l’image de ce corps. Pour remédier à cela, celui-ci déclare que les missions de la Gendarmerie « ne sauraient être détournées à des fins personnelles ou mercantiles ». Le Haut commandement en appelle à la responsabilité de la population, car la corruption : « implique l’action de deux intervenants : « un corrupteur et un corrompu, un usager en règle n’a aucune raison valable de remettre facilement son argent à un agent ».
Une approche qui s’appuie sur l’argumentaire selon lequel, celui qui se donne à la pratique « cache forcément quelque chose de répréhensible », a laissé entendre le communiqué. Des numéros verts ont été mis à dispositions pour dénoncer les rackets routiers : 1401, 011 73 20 36, 011 76 22 80

