22 novembre 2024

Gisement de fer de Baniaka : un nouveau pas franchi vers l’exploitation du gisement

Ce lundi, le patron du département ministériel des Mines, Hervé Patrick Opiangah, a remis à l’administrateur-directeur général de l’entreprise Reminac, filiale du groupe australien Genmin, le décret présidentiel qui ouvre la voie à la mise en valeur de ce gisement dans la province du Haut-Ogooué.

Ce lundi 8 janvier 2024, le ministre des Mines, Hervé Patrick Opiangah, a remis à Joe Ariti, l’administrateur-directeur général (ADG) de la compagnie Reminac, le décret présidentiel qui permettra à cette dernière de produire le minerai de fer sur ce site situé dans la province du Haut-Ogooué, à environ 70 Km de Franceville. Cette action tant attendue ouvre la voie à la mise en valeur de ce gisement dans la province du Haut-Ogooué.

Lors d’un récent entretien avec le ministre Opiangah, en septembre dernier, le directeur des relations gouvernementales pour le groupe Genmin, Patrice Raimbault, avait fixé à fin 2024-début 2025, le début de l’extraction de minerai de fer de Baniaka. Le document remis au premier responsable de Reminac souligne ainsi la cohésion des vues entre le Gabon et l’opérateur économique sur ce projet.

Il faut rappeler que la société Reminac, filiale du groupe australien Genmin, est présente sur le site de Baniaka depuis 12 ans. Elle y a déjà réalisé 48m2 de forages, une étude d’impact sociale et environnementale mais aussi toutes les études de faisabilité.

Le gisement de Baniaka possède des réserves estimées à 760 millions de tonnes, mais le potentiel global devrait dépasser les quatre milliards de tonnes de ressources ciblées (50 ans), selon des prévisions. Ce projet devrait employer 500 à 700 personnes en termes d’emplois directs, et un peu plus de 500 emplois indirects, à travers les prestataires locaux qui interviendront durant la phase d’exploitation, a affirmé Joe Ariti. En somme, le projet devrait générer quelque 1 500 emplois dans sa phase d’exploitation, grâce aux sous-traitants de la logistique d’exportation et aux divers services.

Lors de la remise du décret à l’administrateur-directeur général, l’on a appris que la phase d’opérationnalisation interviendra dans le courant du deuxième trimestre de 2025, avec une production annuelle de trois millions de tonnes. Celle-ci va progressivement augmenter à cinq, puis dix millions de tonnes au fil des exercices.

Notons que l’investissement initial pour le lancement du projet est de 250 millions de dollars, environ 125 milliards de FCFA. Reminac s’est déjà engagée à construire la route devant permettre d’acheminer le minerai vers la voie ferrée, en vue de son évacuation. Suivront ensuite l’installation de la ligne électrique qui alimentera le site à partir du barrage Grand Poubara, et la préparation des lieux devant accueillir les infrastructures ainsi que les tonnes extraites.

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