Grand banditisme : Ivala Koumba et Ndo Ekée en prison

Tous deux de nationalité gabonaise, ils seraient mêlés au meurtre, le 7 mars dernier, derrière le palais de justice de Libreville, de Maurice Quentin Mouélé Mboualah.

Sieurs Ivala Koumba alias Mareko et Jean Ronni Ndo Ekée dit Omega séjournent à la prison centrale de Gros-Bouquet depuis le vendredi 15 mars. Ce, suite aux mandats de dépôt délivrés à leur encontre par un magistrat instructeur, à l’issue de leur audition.

Les deux individus sont mis en cause dans l’assassinat, le 7 mars courant, du Gabonais Maurice Quentin Mouélé Mboualah (37 ans), derrière le palais de justice. Saisis de la présence du corps sans vie, les éléments de La Police judiciaire s’étaient rendus sur les lieux immédiatement.

Les enquêteurs avaient alors retrouvé un homme allongé à même le sol, baignant dans une mare de sang et présentant, à l’examen sommaire, trois plaies ouvertes au niveau du thorax et du dos. Ce qui fait dire que ses agresseurs se seraient servis d’un couteau pour écourter sa vie.

Selon les flics, la victime résidait justement derrière le Tribunal de première instance de la capitale gabonaise. Sans emploi fixe, l’on se demande s’il n’a pas été attaqué au petit matin, au moment où il allait à sa bricole.

Selon les renseignements recueillis sur place par les enquêteurs, Maurice Quentin Mouélé Mboualah aurait été agressé par un groupe de quatre individus. Ces derniers l’auraient délesté de ses biens.

Auparavant, ils auraient aussi braqué une dame expatriée, dans la même zone, aux environs de 5 heures. S’emparant de son téléphone portable et de sa carte de séjour.

Également informé des faits, le parquet de la République a ordonné une enquête. Laquelle a abouti, au terme d’une parfaite collaboration entre la police et la gendarmerie, à l’interpellation d’Ivala koumba par les éléments de l’état-major des polices d’investigations judiciaires (EMPIJ), et de Jean Ronni Ndo Ekée par la Direction générale des recherches (DGR).

En enquête préliminaire, les deux meurtriers présumés auraient reconnu les faits. Non sans déclarer avoir agi avec la complicité des dénommés Forlot et Palaba qui sont pour le moment en fuite.

Les services judiciaires invitent d’ailleurs toutes les personnes pouvant les identifier à signaler les dénoncés. De même, ils mettent en garde tous ceux qui les logeraient dans le but de les épargner de la rigueur de la loi. « Ceux qui tentent de cacher les deux fugitifs courent aussi le risque d’être interpellés », avertit le procureur de la République près le Tribunal de première instance de Libreville, André Patrick Roponat.

En attendant donc de retrouver Palaba et Forlot, leurs complices Ndo Ekée et Ivala Koumba ont été écroués à la grande maison d’arrêt de Libreville.

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