Grace Divine 
Après environ deux semaines de soins intensifs, le Congolais Michaël Mboungui Tshowa a regagné son domicile.
Le pire est probablement passé. Et Michaël Mboungui Tshowa est désormais chez lui, au milieu de ses proches soulagés. C’est ce que les reporters de News-Lives ont constaté.
Exerçant le métier de transporteur urbain à Libreville, il a été agressé le 2 juillet dernier, non loin du lycée national Léon-Mba, par Wylkain Yoann Oyama Likéké. Les professionnels de santé mobilisés pour lui ont en effet estimé qu’il pouvait enfin regagner son domicile.
Le ressortissant congolais a passé plus d’une semaine en soins intensifs dans un établissement hospitalier. Il est sorti le 10 juillet courant. « Chaque jour, un membre de la famille l’accompagne au Centre hospitalier d’Owendo pour les pansements », confie un proche du miraculé rencontré au palais de justice où son agresseur a été déféré.
Pour rappel, Michaël Mboungui Tshowa a été sauvagement agressé le dimanche 2 juillet courant, aux environs de 5h du matin, au quartier Kalikak. Il s’était retrouvé à cet endroit à la suite d’une panne l’ayant empêché de poursuivre sa route.
Après la panne, il avait décidé de roupiller dans son taxi en attendant que le jour se lève pour pouvoir trouver un mécanicien. C’est ainsi que Wylkain Yoann Oyama Likéké, un Gabonais d’une trentaine d’années, a surgi de nulle part pour le charcuter avec une machette alors qu’il était plongé dans un profond sommeil.
A la fin de son supplice, le transporteur urbain s’en est sorti avec de graves plaies sur tout le corps. Et même des veines sectionnées. Son agresseur, dont on dit qu’il avait consommé des stupéfiants, lui aurait également pris sa petite recette avant de fondre dans la nature. Mais il n’était pas allé bien loin car, des éléments de la police judiciaire (PJ) l’ont vite rattrapé.
Aujourd’hui, sa victime reste traumatisée par ce qui lui est arrivé ce jour-là. Il pourrait, à l’en croire, ne plus jamais exercer ce métier. A moins que quelqu’un le persuade de continuer son activité. « Dans tous les cas, les choses ne devraient plus être comme avant », dit-il.
