Depuis l’attaque survenue le 07 Octobre 2024, sur le territoire israélien, déclenchant ainsi une guerre entre Israël et la fraction armée du Hamas. Le pays a toujours été soutenu dans ses efforts de défense par les États-Unis. La position américaine n’a pas empêché le pays de l’oncle Sam de rappeler à l’ordre son partenaire, quant aux manquements observés sur le terrain.
En effet, depuis le début du conflit, plusieurs griefs sont faits contre l’armée israélienne. Surtout en ce qui concerne la protection des civils, qui à ce jour paient un lourd tribut. De ce fait, l’administration Biden considère que le plan militaire israélien pour l’opération à Rafah comporte des lacunes, à propos notamment des moyens d’évacuer les civils de la zone, et qu’un tel assaut ne fera qu’aggraver la situation à Gaza, sans favoriser la fin de la guerre.
Ainsi, pour éviter l’invraisemblable, et maintenir l’espoir d’une résolution du conflit par le biais des négociations américaines, Washington réfléchit aux moyens d’empêcher Israël d’utiliser des armes américaines en cas d’attaque dans des zones densément peuplées de la bande de Gaza comme Rafah. La décision américaine est aussi motivée par le contexte humanitaire qui prévaut. La mise en place des corridors de sécurité pour l’évacuation des civils ou la livraison des denrées alimentaires reste difficile.
Toutefois, si dès lors aucune décision n’a été prise par les responsables américains, le fait qu’ils y pensent témoigne des inquiétudes qui grandissent chez l’allié de Tsahal( nom de l’armée israélienne) et des désaccords majeurs qui pourraient aboutir à un climat de froid entre les deux pays.