Rudain-Frayse OKANA 
À peine installé à la tête du ministère de l’Économie et des Finances, Henri Claude Oyima ne perd pas de temps pour imprimer sa marque. L’ancien président de la Fédération gabonaise des entreprises (FEG) a dévoilé l’une des priorités de son mandat : instaurer la transparence dans la gestion des finances publiques.
Dans une note adressée aux administrations concernées, le nouveau ministre a donné un ultimatum de dix (10) jours aux entreprises publiques pour transmettre leurs bilans financiers. Une décision ferme qui suscite déjà des remous au sein de plusieurs structures étatiques, longtemps habituées à une gestion jugée opaque et approximative.
Cette initiative intervient dans un contexte où le Gabon fait face à une dette publique colossale, évaluée à plusieurs milliards de francs CFA. Pour Henri Claude Oyima, il est impératif de rompre avec les anciennes pratiques, afin de rétablir la confiance, assainir les finances publiques et engager durablement le pays sur la voie du développement.
En s’attaquant, dès les premiers jours, à ce chantier crucial, le nouveau patron de l’Économie envoie un signal fort : le temps de l’impunité financière est révolu. Reste à savoir si les entreprises publiques répondront dans les délais, et surtout si cette volonté politique de rigueur et de transparence saura résister à l’épreuve du terrain et du temps.
