23 novembre 2024

Hervé-Patrick Opiangah décide d’ester en justice Stéphane Nzeng et Landry Amiang Washington

Le plaignant accuse les deux anciens influenceurs d’injures publiques et d’atteinte à l’honorabilité.

Actifs sur les réseaux sociaux, sous le régime déchu le 30 août dernier, Stéphane Nzeng et Landry Amiang Washington ont en ce moment maille à partir avec la justice gabonaise. Revenus au Gabon depuis plusieurs mois déjà, ces deux compatriotes viennent d’être interdits de quitter le territoire par un magistrat instructeur à la suite d’une action en justice intentée par Hervé-Patrick Opiangah pour « injures publiques » et « atteinte à l’honorabilité d’autrui », selon des sources judiciaires.

A en croire nos informateurs, ils auraient constamment impliqué le plaignant dans le scandale de pédophilie qui a ébranlé le milieu sportif national il y a 2 ans. Et pour lequel d’anciens encadreurs sportifs séjournent actuellement à la grande maison d’arrêt de Libreville.

En fait, après les affirmations d’un confrère français sur des actes de pédophilie dont auraient été victimes de jeunes sportifs gabonais, Landry Amiang Washington et Stéphane Nzeng auraient leur cette actualité en citant Hervé-Patrick Opiangah comme un des prédateurs sexuels. Et même d’assassin.

Ne supportant plus ces accusations qu’il juge «diffamatoires, infondées et dégradantes», le plaignant tient ainsi à laver son image. La semaine écoulée, le plaignant et les mis en cause ont été entendus par un juge d’instruction, avant de délivrer, contre Stéphane Nzeng et Landry Amiang Washington, une ordonnance d’interdiction de quitter le territoire.

Le dernier nommé avait déjà eu maille à partir avec la justice, sous Ali Bongo Ondimba. Jugé le 22 mars 2019, il avait écopé d’une peine de 32 mois de prison ferme assortis d’un sursis de 4 mois. Arrêté placé en détention préventive en août 2016, il avait quitté le pénitencier de la capitale en janvier 2020.

L’opinion est bien suspendue à la suite que la justice donnera à la plainte d’Hervé-Patrick Opiangah. La date de la prochaine audience n’est pour le moment pas encore connue. Au Gabon, l’auteur d’une dénonciation calomnieuse, d’une diffamation et d’une atteinte à l’honorabilité encourt des peines d’emprisonnement.

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