Ces accusations, jugées sans fondements par la partie gabonaise, interviennent dans un contexte d’embargo occidental sur l’industrie aéronautique russe.
En réponse aux accusations du journal Moscow Times, faisant état de l’importation par une entreprise gabonaise (Ter Assala Parts), de pièces d’avions de Russie, pour un montant d’environ 900 milliards de FCFA, en dépit des sanctions occidentales liées à l’invasion de l’Ukraine, le ministre gabonais du Transport, Dieudonné Loïc Ndinga Moudouma, s’est fendu d’un communiqué ce vendredi 24 mai 2024, pour «réfuter toutes ces accusations sans fondements». Il a précisé que «Ter Assala Parts n’est pas une entreprise répertorié dans le registre officiel du commerce au Gabon».
A l’argument selon lequel «Ter Assala Parts est probablement une société écran enregistrée dans un autre pays qui fait des affaires via le Gabon», le ministre répond ce qui suit : «Le Gabon a eu ses derniers Boeing il y a plus de l0 ans avec la compagnie Gabon Airlines. A ce jour, nous n’avons aucun intérêt à commander des pièces d’avions».
Et l’autorité ministérielle de rappeler qu’«actuellement, le Gabon est en voie de finalisation de sa compagnie nationale Fly Gabon, d’une flotte de deux ATR. Donc aucun intérêt en 2023 de commander des pièces Boeing qui ne nous servirait pas».
Les sanctions occidentales contre la Russie comprennent des mesures restrictives individuelles (gel des avoirs, interdictions de visas) et des mesures plus globales, telles que l’arrêt de certains échanges commerciaux. Le cas de l’industrie aéronautique.