Juliette Bayard 
Si la structure n’a pas trouvé de repreneur pour la sauver, le site abrite aujourd’hui d’autres activités, de jour comme de nuit.
Ceux qui ont connu l’hôtel Rapontchombo dans les années 90 et début 2000, éprouvent un réel écœurement aujourd’hui. Autrefois luxueuse, la structure est morte de sa plus belle mort, après plusieurs décennies de fonctionnement.
Selon diverses sources, cet établissement hôtelier qui serait la propriété des particuliers, aurait fait faillite. Mais pourquoi avoir laissé ce joyau tomber en ruine ? Nous ne saurons peut-être jamais le fond de l’histoire.
Toujours est-il que le site représente désormais une réelle menace pour la population, car squatté de jour comme nuit par des indélicats. Lesquels s’adonnent parfois à des actes de braquage, voire même de viol. Rappelons qu’il y’a quelques années, des corps sans vie y étaient souvent découverts.
A la lecture des faits, ne devrait-on pas démolir ce qui reste de cet hôtel et le reconstruire ? La question pourrait intéresser des investisseurs privés, ainsi que le ministère du Tourisme. En escomptant une hypothétique action salvatrice, le site est aujourd’hui dépourvu d’électricité, ce qui pourrait aggraver la situation d’insécurité décriée. Un intérêt particulier devrait donc être porté à cette situation de la part des autorités de la Transition.
