Juliette Bayard 
Certains quartiers de Libreville brillent par une insécurité criarde, les rendant ainsi redoutables : le cas de Derrière l’Assemblée.
Les agressions à l’arme blanche, des braquages et de plus en plus des cambriolages seraient les maitres-mots dans ce quartier populaire de Libreville mitoyen aux institutions comme l’Assemblée nationale, la Mairie de Libreville ou des représentations diplomatiques, et même la Première chaîne de télévision nationale. Ici, les auteurs de ces actes répréhensibles semblent ne rien craindre.
Les mauvaises conditions de vie, l’environnement hostile avec les marécages, les inondations et passerelles en matériaux de récupération sont autant de facteurs qui démontrent de la précarité à laquelle sont soumis les habitants de ce quartier.
Est-ce pour autant que les jeunes choisissent la délinquance ? Ou du moins, ces difficultés sont-elles une excuse valable pour justifier le grand banditisme qui terrorise dans ce quartier ? Les patrouilles mixtes devraient sillonner la zone, en vue de dissuader les bandits, mais aussi de sécuriser les habitants et les passants.
