Grace Divine 
Cette thématique est en ce moment au cœur des débats au 12e Forum mondial des ministres de la Jeunesse et de l’Education qui se tient dans la ville de Busan et auquel le Gabon prend part.
A l’instar de nombreux autres Nations, notamment du continent africain, le Gabon prend part au 12e Forum mondial des ministres de la Jeunesse et de l’Education, à Busan en Corée du Sud. L’évènement, qui s’achèvera le 28 juillet 2024 dans cette ville portuaire, la deuxième la plus peuplée du pays après Séoul avec plus de 4 millions d’âmes, offre aux participants l’occasion de partager les problèmes juvéniles avec la société internationale, de développer la capacité des jeunes à relever les défis environnementaux, de trouver une place pour une coopération continue à l’échelle internationale, mais aussi de revitaliser et renforcer la mentalité de la nouvelle génération.
Conduite par Olivia Charlène Eyumane Assoumou, conseillère diplomatique du ministre de l’Enseignement supérieur, et Pr Eugénie Eyeang, inspectrice générale des services au département ministériel précité, la délégation gabonaise saisit ainsi l’opportunité de discuter en profondeur des questions relatives à la jeunesse de notre pays, afin de rechercher des solutions à ses problèmes.
Des solutions attendues, en fait, autour de la problématique de l’épanouissement social et économique de cette frange importante de la population. D’autant plus que, à la combinaison d’un taux de chômage élevé, du sous-emploi et de la pauvreté, s’ajoute également un accès insuffisant aux services sociaux de base ainsi qu’une extrême vulnérabilité à la violence et autres vices.
Selon le chronogramme établi par les organisateurs, les délégués visiteront les principales entreprises industrielles coréennes et leurs usines de production. Ce qui leur permettrait de se familiariser directement avec les technologies de pointe.
Pour ainsi dire, ces visites devraient permettre de mettre en lumière le contexte et la force motrice du développement économique de la Corée du Sud qui, encore considérée comme un «pays du tiers monde» dans les années 1980 au même titre que le Gabon, est aujourd’hui un exemple en termes de compétitivité. Elle occupe d’ailleurs le onzième rang mondial grâce à ses gains de productivité, à la puissance de ses groupes, à son effort de recherche-développement et à ses investissements massifs dans l’enseignement supérieur.
