
En attendant leur confrontation, l’enseignant d’université a soutenu sa version dans les colonnes d’un confrère.
Qui de l’évêque Mike Steeve Jocktane, Thérence Gnembou Moutsona ou du Pr Albert Ondo Ossa dit la vérité sur la présumée affaire liée à la tentative de déstabilisation des institutions ? La question vaut son pesant d’or.
Car, l’émissaire présumé continue de camper sur sa position, l’enseignant d’université réfute toujours les allégations de l’homme de Dieu. « Je confirme que nous étions mandatés par le Pr Albert Ondo Ossa », affirme sieur Jocktane dont les dires sont rapportés par de nombreux confrères.
Le 5 septembre dernier, Mike Steeve Jocktane, Thérence Gnembou Moutsona et Joël Kassoum Ndong Assoumou ont séjourné un mois à la grande maison d’arrêt d’Oyem, après avoir été interpellés à la frontière entre le Gabon et la Guinée équatoriale. Ce jour-là, la fouille de leurs effets aurait permis de découvrir deux courriers compromettants.
L’un adressé aux autorités de Malabo, et l’autre à l’actuel chef de l’État centrafricain. Le contenu des deux missives semblait indiquer une sollicitation de l’aide de ces pays pour rétablir l’ordre constitutionnel, après la prise du pouvoir par les forces de défense et de sécurité (FDS).
Réagissant à la réfutation du Pr Ondo Ossa, Mike Jocktane et Thérence Gnembou Moutsona persistent et signent : nous avons été mandatés par Albert Ondo Ossa pour saisir plusieurs autorités sous-régionales sur la nécessité de soutenir l’ancien candidat d’Alternance 2023.
Ces affirmations retiennent l’attention de la justice gabonaise. « Quant à notre arrestation, c’est très simple : nous avons été envoyés par le Pr Ondo Ossa ».
« Nous n’y sommes pas allés de notre propre chef, et nous étions d’accord pour effectuer cette mission afin de préserver la paix et d’aider à définir les contours de notre participation dans un contexte particulier », indiquerait sieur Jocktane cité par le média panafricain Jeune Afrique.
À l’analyse de ce qui précède, la confrontation envisagée entre les personnes citées dans l’affaire devrait situer tout le monde sur la véracité ou non desdits faits.
Brillant universitaire, le Pr Albert Ondo Ossa pourrait laisser des plumes dans ce dossier, surtout si les faits évoqués sont avérés.