La route, un défi de tous les temps

Pour le président de la Transition, le général Brice Clotaire Oligui Nguema, il est primordial de s’attaquer à ce secteur pour en finir avec l’isolement de certaines populations, tout en offrant à d’autres des infrastructures routières qui contribueront à lutter contre la cherté de la vie.

Le général Brice Clotaire Oligui Nguema l’a admis le dimanche 31 décembre 2023 : « Je suis témoin des difficultés auxquelles vous êtes confrontés au quotidien. » Non sans inviter ses compatriotes à une rétrospection pour, surtout, « se projeter vers le futur afin de relever les prochains challenges de notre destin commun ».

Et dans cet esprit, il y a le dossier des infrastructures routières qui demeure un défi de tous les temps pour apporter aux Gabonais le mieux-être auquel ils aspirent, en considération de ce que la route est un facteur de développement indéniable. L’on peut aisément comprendre pourquoi, depuis la prise de pouvoir, le Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions a fait de ce secteur une de ses principales priorités.

Ceci explique également la relance de tous les chantiers routiers restés longtemps à l’arrêt, de même que la prise en compte de nouveaux projets, notamment dans le nord, le nord-est, le sud du Gabon ainsi que dans le Grand Libreville où le programme prioritaire des voiries urbaines n’a pas été classé dans les tiroirs.

Sur un linéaire d’un peu plus de 10 000 Km, seulement 2000 Km de routes sont praticables au Gabon. Avec des ouvrages de franchissement qui, dans la plupart des localités, nous renvoient à l’époque moyenâgeuse. Au demeurant, l’on devrait s’attendre, dès cette année, au déploiement des équipes de l’administration des Travaux publics mais aussi des entreprises engagées aux côtés des autorités de la Transition pour améliorer le niveau de service de nos voies de communication.
D’autant que, à l’analyse de son discours à la nation, le général Oligui Nguema est bien conscient de ce que « la route et les services qu’elle fournit sont fondamentaux pour le développement humain et économique ». En somme, l’ambition du CTRI est d’en finir avec l’isolement de certaines populations, tout en offrant à d’autres des infrastructures qui contribueront à la baisse des produits alimentaires déversés dans nos marchés.

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