Lambaréné : le pire évité après le naufrage d’une navette

La ville de Lambaréné, chef-lieu de la province du Moyen-Ogooué, au centre du Gabon, est passée de justesse à côté d’une catastrophe maritime. La situation remonte au mercredi dernier, aux premières heures de la journée, alors qu’une centaine de passagers devaient embarquer dans la navette dénommée « Jeanne-Thérèse », afin d’effectuer le trajet Lambaréné-Port-Gentil, ces derniers ont été pris de frayeur en apprenant que l’appareil avait échoué en plein trajet la veille, finissant son chemin au fond des eaux, selon le récit de nos confrères de L’union.

Tout commence lorsque l’armateur du navire décide de rallier le point de ravitaillement en carburant, afin de faire le plein. Après avoir exécuté cette tâche, l’équipage décide de mettre le cap à destination d’un petit village, non loin de la ville, pour y passer la nuit. Alors même que la navette était en train de naviguer sur l’Ogooué, un bruit va susciter l’attention des hommes présents à bord. Avant même de comprendre ce qui se passe, le « Jeanne-Thérèse » a pris de l’eau. La navette a aussitôt coulé, fort heureusement, sans causer de perte en vies humaines.

Si le pire semble avoir été évité, il n’en demeure pas moins que les conséquences financières sont lourdes pour l’armateur. En effet, il a fallu que les passagers soient acheminés vers leur destination finale, malgré le naufrage de la navette préalablement mis à disposition. Cet épisode vient rappeler une fois de plus la nécessité de renforcer la sécurité maritime au Gabon, qui, il faut le dire, reste une thématique peu abordée. Pourtant, plusieurs voix s’élèvent pour dénoncer les conditions de voyage au sein de certaines compagnies, mais aussi la vétusté des appareils destinés au transport.

Il faut dire que l’annonce de cet incident a aussitôt mis en alerte les services de la Marine marchande, dans le but de recueillir les premiers témoignages pouvant orienter sur les causes de ce naufrage.

Et, selon des sources concordantes, une enquête est en cours. Il faut noter que la Délégation provinciale des affaires maritimes et fluviales (DPAMF) avait ordonné aux armateurs d’envoyer leurs bâtiments en carénage, afin d’optimiser la sécurité fluviale.

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