La Rédaction 
Le refus de notre pays de condamner l’éducation pro-LGBT proposée dernièrement, à l’ONU, a amené des compatriotes à s’interroger sur la position du gouvernement à ce sujet.
Vingt-deux pays d’Asie, d’Afrique, du Moyen-Orient et d’Europe de l’Est se sont récemment opposés à une résolution de l’ONU poussée par les États-Unis, l’Union européenne et d’autres pays occidentaux, pour fournir une éducation sexuelle «complète» aux enfants. Ce texte encourage notamment les enfants à «s’adonner au plaisir sexuel, à la masturbation et à s’intéresser à l’idéologie transgenre».
Une liste au sein de laquelle l’absence du Gabon détonne, en dépit d’une forte présence de nations africaines, déplorent plusieurs compatriotes. Et ces deniers de se demander si cette non-opposition, voire cette neutralité du Gabon, ne signifie une acceptation implicite de la résolution. Quoi qu’il en soit, après des heures de débats et de contestation farouche des 22 pays contre, la résolution a été révoquée.
Le 23 juin 2020, l’Assemblée nationale du Gabon avait voté, contre toute attente, la dépénalisation de l’homosexualité. Une modification constitutionnelle qui a placé notre pays dans une position centriste sur la question LGBT (Lesbiennes, Gays, Bisexuels, Transgenres), estiment plusieurs observateurs.
