Présenté devant le procureur de Makokou, hier, Mayala Kawanda a été placé sous mandat de dépôt à l’issue de son audition.
C’est désormais derrière les barreaux que Mayala Kawanda attendra son jugement. Ressortissant de la République démocratique du Congo, il a été placé sous mandat de dépôt, hier lundi 10 juin 2024, à la prison centrale de Makokou, apprend-on des sources judiciaires.
Âgé de 49 ans, il serait l’assassin de Judith Effire Ndong, une Gabonaise de 35 ans dont le corps sans vie a été retrouvé jeudi dernier dans une forêt du village Mbomao, dans le département de la Lopé. L’accusé aurait tué cette jeune femme, du reste sa compagne avec laquelle il a eu trois enfants, en la poignardant à 37 reprises. Avec un coup fatal porté du côté gauche de la poitrine, et qui a donc perforé le cœur. Personne, au début de leur relation idyllique, ne pouvait prédire une fin aussi atroce de Judith Effire Ndong. D’autant plus que le couple n’avait jamais exprimé le moindre désaccord. Surtout en public.
Mais au fil des années, les choses ont commencé à changer. Soupçonnant sa chérie d’infidélité, Mayala Kawanda aurait souvent manifesté des scènes de jalousie. Sans doute craignait-il qu’elle le quitte au profit d’un autre. Et le pire est arrivé le juin courant. Ce jour-là, Mayala Kawanda serait encore rentré dans une colère indescriptible. Après l’avoir frappée sévèrement, il aurait eu un rapport sexuel forcé avec sa compagne. Mais il ne se serait pas arrêté là. Car, une fois sa libido satisfaite, il aurait tué sa dulcinée au moyen d’une arme blanche.
Par la suite, il aurait usé de la même arme blanche pour sectionner la paire de seins de sa victime. Puis, il serait allé jeté la dépouille en forêt, presque nue. Derrière à Sans-Familles, il devra répondre dès faits de meurtre et d’agression sexuelle.