Grace Divine 
C’est le sens que l’on devrait donner au geste de lancement des travaux de bitumage de trois tronçons dans le Woleu-Ntem, par le président de la Transition.
L’importance des routes Oyem-Assok-Medzeng et Meyo-Kyè-Mebo’o-Ebebiyi réside dans le fait que, au terme des travaux, elles améliorent le niveau de circulation des automobilistes. Mais au-delà, elles contribueront au renforcement de l’intégration au sein de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cémac). Et plus particulièrement entre le Gabon et son voisin.
Nul besoin de rappeler que notre pays et la Guinée équatoriale entretiennent d’excellentes relations de coopération. D’ailleurs, ce n’est pas un hasard si cet État a constitué la première visite à l’étranger du général de brigade Brice Clotaire Oligui Nguema.
Le président de la Transition a également passé sa première nuit hors du Gabon. Plus récemment, il a séjourné en Guinée équatoriale dans le cadre du sommet de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC).
Des déplacements qui ont été toujours, pour lui, l’occasion de souligner les avantages de l’intégration. En ce sens qu’elle est un facteur essentiel de paix et de stabilité, au-delà de ce qu’elle permet la croissance et des opportunités d’affaires.
Aussi, lors de sa visite au Rwanda, le président de la Transition avait-il annoncé, comme priorités en termes d’infrastructures routières, la construction de la route Oyem-Medzeng-frontière Guinée équatoriale et Ndendé-Doussala-Dolisie en direction du Congo.
La double cérémonie de lancement des travaux routiers dans le nord du Gabon n’est donc que le début de la matérialisation d’une vision pour le pays et d’une zone Cémac qui veut renforcer sa solidarité économique et politique.
