20 septembre 2024

Lèche-bottisme politique: Il faut s’en méfier Mon Général!

Le travail est encore ardu que certains compatriotes tentent déjà d’amener le président de la Transition sur le chemin de l’autosatisfaction, naviguant opportunément entre encouragements et larbinisme.

Le lèche-bottisme. Voilà un comportement que nous ne cessons de dénoncer depuis les premières heures du régime de Transition. La fin de cette pratique n’est décidément pas pour demain, tant certains compatriotes la tiennent en haute estime, au point de ne vouloir s’élever en dignité sous aucun prétexte. Dernier événement en date, l’accueil (spontané ?) réservé au chef de l’Etat à Libreville, après son discours de Brazzaville sur l’environnement, et les contours de la transition au Gabon.

Si l’idée d’encourager le président de la Transition s’entend, après sa première participation à un colloque international, elle n’en cache pas moins les velléités de certains compatriotes à reproduire les schémas du passé, où des groupuscules mouvements de soutien prenaient quasiment en otage les hommes de pouvoir, en leur disant combien de fois ils sont beaux, et leurs actions extraordinaires.

Les adeptes de cette pratique, après avoir chanté hier les louanges d’Ali Bongo Ondimba, de Maixent Accrombessi, puis de Brice Laccruche Alihanga, même quand la situation ne s’y prêtait pas, ont jeté leur dévolu sur le général Brice Clotaire Oligui. Les plus alertes ont pu les reconnaître dans la foule venue « innocemment » saluer le président de la transition à sa descente d’avion.

Or, ce sont ces comportements qui, entre autres, ont entraîné le Gabon dans les bas-fonds que l’on a connu dernièrement, avec un président qui n’était entouré que de béni Oui-Oui. Pour ne pas dire, de personnes dont le seul souci était de s’engraisser, qu’importe l’orientation politique prise.

Tout ceci pour dire que le président de la Transition gagnerait à ne point se laisser distraire par ces nombreux flatteurs que la rue a consacré sous l’appellation de Kounabeliste. D’aucuns appellent même à interdire ces mouvements de soutien. Le travail est encore trop étendu pour s’endormir sur ses lauriers. Méfiance mon Général !

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