Evrad Bavek 
C’est une véritable douche froide qu’ont prise les victimes d’un vol à main armée. Lors du déferrement au tribunal de première instance de Libreville, le 27 octobre écoulé, des cinq jeunes suspectés d’avoir orchestré, le 13 octobre passé, ce délit à leur domicile du quartier Beau-séjour.
Sur les cinq suspects interpellés par la police judiciaire (PJ), quatre ont bénéficié d’une liberté provisoire, rapportent nos confrères de l’Union. Et ce, malgré le fait qu’ils aient tous reconnu les faits et qu’une partie des objets emportés lors de ce braquage ait été retrouvée chez certains parmi eux. Un seul, Stéphane Ngoulou, a été placé en détention préventive, à la prison centrale de Libreville, renseignent les victimes.
Une décision que ces derniers qualifient d’injustice. Aussi, ont- elles adressé immédiatement des correspondances aux ministres de la Justice et de l’intérieur pour manifester leur indignation.
Pour rappel, à bord d’un véhicule aux couleurs de la SEEG loué, un groupe de cinq jeunes gabonais munis d’armes blanches est entré, le 13 octobre dernier, par effraction au domicile d’une compatriote au quartier Beau-séjour. C’était en l’absence de son époux. Après avoir neutralisé la maîtresse des lieux,sa fille et la technicienne de surface, qui ont été ligotées, les malfrats ont passé au peigne fin la maison et ont emporté de l’argent et des objets de valeur avant d’être rattrapés quelques jours plus tard par la Pj.
