
« Rêver c’est ambitieux, l’ambition c’est de réaliser ses rêves », nous dit une citation très célèbre. C’est de cela qu’il s’agit lorsqu’on parlera désormais de Wilma Sickout Asselé, cette compatriote qui vient de voir son rêve se concrétiser 20 ans après avoir reçu sa vision. En effet, grâce au délégué spécial de Libreville, Jude Ibrahim Rapontchombo, le Jardin des neuf provinces, paysage féérique érigé sous l’échangeur du lycée Paul Indjendjet Gondjout, a pu enfin voir le jour. Son inauguration a eu lieu hier en présence de l’édile de la ville.
Conçu pour représenter l’unité et la diversité culturelle du Gabon, le Jardin des neuf provinces est un espace emblématique qui témoigne d’une collaboration fructueuse entre visionnaire et responsables de la ville de Libreville.
En voyant son rêve se matérialiser 20 ans après, Wilma Sickout Asselé, visiblement émue, n’a pas manqué d’exprimer sa fierté. « Cela fait bientôt 30 ans que je travaille avec passion sur ce projet. Ce jardin, dessiné en 2010, est enfin une réalité. C’est une grande fierté de voir cette œuvre exposée au grand public », a-t-elle laissé entendre.
Ces mots reflètent la persévérance et le dévouement de cette artiste et visionnaire, qui a su surmonter les défis pour donner vie à un espace qui célèbre les richesses culturelles et naturelles des neuf provinces gabonaises et qui devient par la même occasion une source d’inspiration pour les jeunes.
La réalisation de ce jardin a été rendue possible grâce à l’appui de Jude Ibrahim Rapontchombo, dont l’engagement en faveur de la transformation urbaine de Libreville est déterminant. Dans son discours, il a salué le travail acharné de Wilma Asselé et souligné l’importance de ce projet pour la communauté locale. « Ce jardin est plus qu’un simple espace vert, c’est un symbole de ce que nous pouvons accomplir ensemble pour valoriser notre patrimoine et améliorer la qualité de vie des habitants », a-t-il souligné.
Le Jardin des neuf provinces offre désormais aux habitants et aux visiteurs un lieu de détente, d’inspiration et d’apprentissage. En mêlant des éléments paysagers uniques et des représentations des provinces gabonaises, cet espace est à la fois un hommage à la diversité de culture qu’offre le Gabon et un appel à la préservation de l’environnement. Car, l’inauguration de ce joyau, Libreville affirme son ambition de devenir une capitale où se mêle harmonieusement modernité et patrimoine, offrant ainsi aux générations présentes et futures un cadre de vie enrichissant et stimulant.