
La journée a débuté sous de mauvais auspices ce samedi 23 novembre 2024 au quartier Damas, situé dans le 5ᵉ arrondissement de Libreville. En quelques minutes seulement, une pluie torrentielle a transformé la principale voie d’accès en une véritable marée, notamment au niveau de la zone de Prix Import. Plusieurs véhicules stationnés ou en circulation se sont retrouvés immobilisés dans les eaux. Cette nouvelle inondation, loin d’être un événement isolé, met en lumière le problème récurrent de l’entretien des canaux d’évacuation des eaux dans la capitale.
Le quartier Damas, notamment la zone comprise entre Prix Import et Moneygram, souffre de problèmes récurrents d’inondations. Malgré la présence d’un canal et de caniveaux destinés à évacuer les eaux souillées ou pluviales, le système d’évacuation montre d’importantes défaillances. À chaque pluie, l’eau s’accumule lentement, provoquant des inondations qui submergent la chaussée. Ce problème est aggravé par une mauvaise conception de la route caractérisée par un creux qui retient l’eau. Conséquence : dès la première pluie forte, la voie devient impraticable pour les usagers.
La situation n’est guère différente à l’intérieur du pays. Récemment, la ville de Port-Gentil a également été paralysée par de nombreuses inondations, compliquant considérablement le quotidien des habitants de cette cité pétrolière. Bien que les eaux se soient dissipées après la pluie à Damas, ces incidents récurrents soulignent l’urgence pour les autorités de la Transition d’agir afin de renforcer les infrastructures d’évacuation des eaux dans la capitale. Cette situation pose également des questions sur l’existence et l’efficacité des mesures d’urgence prévues pour faire face aux intempéries.
Pour le moment, les habitants de Libreville, notamment ceux des quartiers Damas, IAI, Plein-Ciel et Acae, réclament des solutions concrètes pour mettre un terme à ces inondations récurrentes. Car, chaque averse ne devrait plus être synonyme de chaos et de désagréments pour ces populations.