Le Real Madrid a remporté, dimanche, le Clasico contre son grand rival du FC Barcelone (3-2), lui permettant de se rapprocher d’un 36e titre de champion d’Espagne. Comme lors du match aller, l’Anglais Jude Bellingham s’est montré décisif.
À l’instar de sa nouvelle désillusion européenne contre le PSG mardi (4-1), le club catalan avait pourtant pris le meilleur départ, avant de s’effondrer à nouveau. Sur un corner, le Danois Andreas Christensen ouvre le score de la tête (6e, 1-0). Mais même mal embarqué et émoussé, le Real a répondu – comme toujours – avec le calme et la confiance d’un (futur) champion.
L’ailier espagnol Lucas Vasquez, qui dépannait à nouveau en défense, a relancé les siens en provoquant un penalty litigieux, à l’expérience, en laissant traîner sa jambe sur un tacle du jeune Pau Cubarsi. Vinicius a transformé sans trembler pour égaliser (18e, 1-1).
Dominé dans le jeu, le club merengue a bien failli replonger dix minutes plus tard sur un nouveau corner, dévié cette fois au premier poteau par Lamine Yamal et sauvé sur sa ligne par Lunin, sans que les ralentis et la VAR puissent confirmer que le ballon était totalement rentré (28e).
La Liga est en effet le seul grand championnat à ne pas utiliser la goal-line technology, jugée trop chère par son président Javier Tebas, qui permet pourtant la validation quasi-automatique d’un but.
Jude Bellingham, héros du match.
Le Barça croyait par la suite avoir fait le plus dur après que Fermin Lopez, ait donné l’avantage aux siens sur un centre de Lamine Yamal, encore omniprésent, mal repoussé par Lunin (69e, 2-1).
Mais Madrid ne meurt jamais. Et l’inoxidable Lucas Vasquez, 32 ans, non plus. Le faux latéral a égalisé à (2-2, 73e), sur un débordement de Vinicius. Puis l’homme providentiel du Real, Jude Bellingham, a encore fait chavirer le Bernabéu à la 91e minute, en se montrant décisif quand il le faut après plus de deux mois sans marquer.