Kevin ANDOUCKA 
Après la saisie de plus d’une tonne et demie de drogue au Port-Môle de Libreville, les douaniers gabonais ont encore fait parler d’eux en interceptant, du côté de l’aéroport international Léon Mba cette fois-ci, une cargaison non négligeable de drogue en provenance de l’étranger.
De fait, il s’agit de 7 kilos de marijuana et 1 800 comprimés de Tramadol, appelés au Gabon ‘’cobolos’’, en provenance du Bénin. La marchandise, transportée via un vol régulier de la compagnie aérienne Air Côte-d’Ivoire, qui assurait la liaison entre Libreville et Abidjan, était destinée à inonder le marché noir gabonais. Le manège des trafiquants, bien qu’habilement orchestré, n’a pas trompé la vigilance des douaniers gabonais, qui ont aussitôt découvert ce subterfuge, comme l’a indiqué Hugues Modeste Odjangou, directeur général des Douanes et Droits indirects.
« Les stupéfiants découverts étaient dissimulés dans des morceaux de viandes séchées », indique-t-il. Tout en rappelant que : « nous avons poussé la fouille et découvert ces drogues, au terme d’une opération menée en moins de 48 heures », s’est-il réjouit.
En outre, les actions menées ces derniers temps par les autorités gabonaises, à travers les agents des Douanes témoignent de l’engagement des autorités compétentes à lutter efficacement contre la prolifération des stupéfiants au sein de nos rues et de nos établissements scolaires, où le phénomène ne cesse d’inquiéter. La dernière saisie de l’aéroport international Léon Mba, tout comme celle du Port môle, mettent en lumière un véritable phénomène d’expansion de ce trafic, souvent bien organisé et soutenu par des personnes tapis dans l’ombre.
Il serait donc souhaitable de voir les enquêtes aller jusqu’à leur terme, afin de mettre hors d’état de nuire l’ensemble des personnes impliquées dans ce trafic. Car, de telles cargaisons ne peuvent être acheminées sur le territoire national sans qu’il n’y ait une organisation soigneusement montée.
