
Dans le cadre de la lutte contre l’usage détourné des médicaments et la consommation des drogues, le ministère de la Santé, à travers l’Agence nationale des médicaments et des autres produits de santé (ANMAPS), continue de déployer sa campagne de sensibilisation dans les provinces du Haut-Ogooué et de l’Ogooué-Lolo, après le succès des premières étapes enregistré à Libreville. Une initiative soutenue par la Fondation ‘’Ma bannière’’, qui œuvre activement pour la promotion de la santé publique et la réduction des risques liés à ces phénomènes.
Depuis son lancement le 16 octobre 2024 à Libreville, cette campagne vise à informer et éduquer les jeunes des établissements scolaires et universitaires sur les dangers liés à l’usage abusif des médicaments et à la consommation de drogues. Elle entend également renforcer la prise de conscience des parents, des enseignants et des responsables d’établissements éducatifs sur la nécessité de prévenir ce fléau qui touche de plus en plus de jeunes générations.
Cette campagne vise non seulement à lutter contre l’abus de substances psychoactives en milieu scolaire et universitaire, mais aussi à sensibiliser les jeunes sur les risques encourus et de leur avenir qui en dépend. Depuis le début de cette initiative, elle a déjà permis de visiter 67 établissements scolaires et universitaires dans le Grand Libreville, touchant ainsi un total de 195 646 jeunes, dont 193 231 élèves et 2 415 étudiants. Ces visites ont été accompagnées d’ateliers de sensibilisation, de projections de films éducatifs et de distributions de supports d’information, afin d’amplifier la sensibilisation aux dangers de l’usage détourné des médicaments et de la consommation de drogues.
Les autorités locales et les chefs d’établissements éducatifs ont ainsi salué cette initiative et ont promis de renforcer leur implication dans la réussite de cette campagne, en veillant à sa pérennité au sein de leurs communautés respectives.
Alors que la campagne se poursuit dans d’autres provinces, il est à espérer que ces actions collectives permettront de sensibiliser largement la population scolaire et universitaire aux risques liés à la consommation des drogues et de promouvoir un environnement éducatif plus sûr pour tous.