Grace Divine 
Le double drame a été enregistré exactement au village Messio, à une quinzaine de kilomètres du chef-lieu de la sixième région administrative du Gabon.
Un double drame s’est produit hier, premier jour de l’année 2024, au village Messio, bourgade du regroupement des villages Etakanyabé sur l’axe Makokou-Mouniandji en d’Okondja. Une contrée où les habitants demeurent donc toujours sous le choc.
Selon des sources policières et judiciaires, Julien Nkouassa Bemba a surpris tout le monde en abattant sa génitrice Alphonsine Bassoumbou (64 ans) à l’aide d’un fusil de type calibre 12. Ensuite, l’homme de 54 ans s’est donné la mort en tirant une balle avec la même arme.
Le cinquantenaire aurait été courroucé par l’abandon du foyer par sa concubine. En fait, l’épouse serait partie, la veille, passer le réveillon de la Saint-Sylvestre à Makokou, à une quinzaine de kilomètres du lieu du drame.
La mère de Julien Nkouassa Bemba serait-elle à l’origine de la décision de sa belle-fille d’aller réveillonner dans le chef-lieu de la province de l’Ogooué-Ivindo ? Difficile de répondre à cette interrogation. L’on a cependant appris les rapports entre la dulcinée de sieur Nkouassa Bemba et la maman de ce dernier n’étaient pas au beau fixe.
A ce qu’il semble, la belle-mère ne cessait de quereller sa bru, d’où les tensions permanentes. Nos informateurs rapportent que le jour du Nouvel An, la maman et son fils auraient eu une dispute. Poussant ainsi Junior Nkouassa Bemba à se munir de son arme à feu et des cartouches.
Puis, il aurait poursuivi sa génitrice qui tentait de fuir dans la brousse. L’ayant rattrapée, il aurait déclenché deux détonations dont l’une, tirée à bout portant, lui aurait été fatale. Réalisant la gravité de son acte, il aurait décidé de mettre fin à ses jours.
Faut-il pointer du doigt aux relations souvent difficiles et récurrentes entre les belles-mères et leurs brus dans nos sociétés africaines ?
