La Rédaction 
Dans une note de service (Nº00041), datant du 23 octobre dernier, le directeur général de la Marine marchande avait annoncé la suspension immédiate du bureau du Syndicat national des agents de la Marine marchande (Synamam). Cette décision a été motivée par des accusations d’incompatibilité des fonctions concernant certains leaders syndicaux. Une situation pointée du doigt par certains agents mécontents.
Le nouveau directeur général, Jean Cruz Lessagui, a précisé que cette mesure vise à garantir le bon fonctionnement des opérations au sein de l’administration maritime. Les syndicats, qui jouent un rôle clé dans la représentation des intérêts des travailleurs, se retrouvent ainsi dans une situation délicate.
Cette suspension suscite des réactions variées au sein de la communauté maritime, certains dénonçant une atteinte à la liberté syndicale, tandis que d’autres soutiennent qu’une clarification des rôles est nécessaire pour éviter les conflits d’intérêts.
Les agents du Synamam ont déjà exprimé leur mécontentement et envisagent de contester cette décision, affirmant qu’elle pourrait avoir des conséquences néfastes sur la défense de leurs droits et intérêts.
Dans ce contexte, la tension entre l’administration maritime et les syndicats pourrait s’intensifier, laissant entrevoir des discussions à venir sur le rôle et la légitimité des organisations syndicales au sein de la Marine Marchande au Gabon.
