Grace Divine 
Il s’agit de Pharlo Clinton Omva alias Pato, jeune gabonais d’une vingtaine d’années. Il pourrait, au terme de sa prochaine audition devant le parquet de la République, rejoindre deux de ses complices derrière les barreaux.
Alors que Jean Ronni Ndo Ekée dit Omega et Ivala Koumba alias Mareko, ses compères présumés séjournent depuis le vendredi 15 mars dernier à la prison centrale de Gros-Bouquet, lui courait encore. Mais les éléments de la Police judiciaire sont parvenus à rattraper et interpeller Pharlo Clinton Omva alias Pato. C’était samedi écoulé, dans les confins du quartier Nzeng-Ayong, dans le sixième arrondissement. Il devrait être bientôt présenté devant le procureur de la République près le Tribunal de première instance de Libreville pour s’expliquer.
A ce stade, il aurait avoué aux enquêteurs être l’auteur du coup ayant entraîné la mort de Maurice Quentin Mouélé Mboualah. Il aurait prétendu cependant s’être servi d’une bouteille, alors que ses amis déjà en prison affirmaient qu’il avait écourté le séjour terrestre de Maurice Quentin à l’aide d’une arme blanche.
Pour mémoire, le jeudi 7 mars dernier, le corps sans vie de Maurice Quentin Mouélé Mboualah, âgé de 37 ans, a été retrouvé derrière le palais de justice de Libreville. Une zone où le défunt vivait, selon des sources concordantes.
Saisis de la présence du corps sans vie, les éléments de la Police judiciaire s’étaient rendus sur les lieux immédiatement où ils avaient effectivement retrouvé un homme allongé à même le sol, baignant dans une mare de sang et présentant trois plaies ouvertes au niveau du thorax et du dos.
La victime, sans emploi fixe, exerçait de petits boulots ici et là. Sans doute que, le jour fatal, il allait à une bricole. L’on sait désormais que Maurice Quentin Mouélé Mboualah avait été agressé par quatre individus qui l’avaient ensuite dépossédé de ses biens.
L’enquête ordonnée par le parquet de la République a permis, dans un premier temps, l’interpellation d’Ivala Koumba par les éléments de l’état-major des polices d’investigations judiciaires (EMPIJ), et de Jean Ronni Ndo Ekée par la Direction générale des recherches (DGR). En enquête préliminaire, ces derniers auraient reconnu leur implication dans ce meurtre. Aussi, auraient-ils assuré avoir agi avec la complicité de Pharlo Clinton Omva et d’un quatrième encore en cavale.
