La Rédaction 
Après l’épisode de Port-Gentil dans l’Ogooué Maritime, les autorités gabonaises ont souhaité anticiper cette fois-ci, en déployant les grands moyens. Un épisode qui a mal tourné avec une perte en vie humaine a déplorer.
En effet, les forces de défense et de sécurité ont intensifié leurs efforts pour lutter contre le phénomène croissant du grand banditisme qui touche cette région. Seulement , le décès tragique du jeune “Matteo“ a suscité la colère des populations. Une perte causée par le tir d’un agent des forces de défense et de sécurité, envoyé à Moanda dans le cadre d’une mission de sécurisation.
Selon le témoignage d’un ami de la victime présent lors des faits, l’auteur aurait ouvert le feu à bout portant sur le jeune homme, alors même que celui-ci ne représentait aucune menace. Ce témoignage a inondé la toile quelques heures après le drame.
Pour rappel, le 13 septembre dernier, le gouverneur de la province du Haut-Ogooué, Jacques Denis Tsanga, avait annoncé,dans une note adressée aux différents commandants des unités présentent dans la région, notamment l’Armée de Terre, de l’Air, la Garde Républicaine, la Gendarmerie nationale et les forces de police nationale), que ces troupes étaient sous réquisition administrative, conformément à la loi, et en application du décret N°00025/PR/MI du 29 septembre 2022, en vue de leur déploiement à Moanda.
Toutefois , dans cette note, il est clairement stipulé que : «l’ouverture du feu est proscrite, sauf en cas de danger réel ou en situation de légitime défense», ce qui indique clairement que les agents sur le terrain, auteurs de bavures, ont connaissance des dispositions qui encadrent leurs actions.
