
Au coup de sifflet final du match opposant les Panthères du Gabon aux Hirondelles du Burundi, joueurs, supporters et membres du staff avaient également un regard tourné vers le Stade Olympique Alassane Ouattara d’Ebimpé, où les Éléphants de Côte d’Ivoire y affrontaient dans le même temps le Kenya. Avant ladite rencontre, Éléphants et Panthères étaient au coude à coude, à seulement un point d’écart. Aucune équipe n’avait le droit à l’erreur.
Si la première période a été marquée par du bon et du moins bon, traduit notamment par un manque d’efficacité devant les buts, la seconde période quant à elle, a été d’un tout autre Calibre. Déterminée à prendre en main leur destin, la bande à Denis Bouanga a décidé d’accélérer le jeu pour venir à bout d’une équipe bien regroupée. Pour y arriver, le sélectionneur Thierry Mouyouma a dû faire recours à la fraîcheur physique de son banc de touche, en misant sur les jeunes pousses. La solution est venue du jeune attaquant gabonais Bryan Meyo, joueur de l’Olympique Lyonnais en français (86′, 1-0).
Une ouverture du score qui a boosté le moral des Panthères. Car, dans le même temps, la Côte d’Ivoire dominait le Kenya (3-0), avec les buts de Franck Kessié (7′), Diomandé (54′) et Ahmad Diallo (84′). Une démonstration des hommes de Emerse Faé qui n’a pas entamé le moral de Mario Lemina et ses coéquipiers. Le joueur de Galatasaray a inscrit le deuxième but du Gabon dans les arrêts de jeu (90+4, 2-0).
Avec 25 points en 10 journées des éliminatoires, le Gabon termine derrière la Côte d’Ivoire (26 points), qui, elle, se qualifie pour son deuxième mondial, après le premier en 2014. De son côté, le Gabon devra passer par les barrages pour décrocher son ticket du mondial en Amérique.