Mouvement d’humeur à l’ANPN : des écogardes réclament 2 mois de salaires impayés

Les écogardes de l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN) tiennent, depuis quelques jours, un mouvement d’humeur au siège de leur agence de Libreville. Cette action est motivée par le non-paiement de deux (2) mois de salaires, mais aussi plusieurs autres manquements qui mettent à mal l’exécution optimale de leurs missions. Une situation qui met en lumière les difficultés auxquelles sont confrontés ces agents au quotidien.

Les écogardes, qui jouent un rôle crucial dans la protection de l’écosystème gabonais, sont en proie à plusieurs difficultés ces derniers temps. En effet, ils ont exprimé leur mécontentement face à des conditions de travail jugées inacceptables, en plus des salaires impayés. Ils demandent également une amélioration significative de leurs conditions de travail, qui ne sont plus propices à un rendement optimal.

Aussi, l’accès à une assurance maladie adéquate et le versement d’une prime de risques sont-ils autant de revendications portées aujourd’hui par ces agents, qui, pour la plupart, ne seraient pas fonctionnaires. Pour ces derniers, ces demandes sont justifiées, selon eux, car leur engagement envers la protection du patrimoine naturel gabonais se fait souvent au péril de leur vie.

En outre, les écogardes soulignent que leur mission est essentielle pour préserver le riche écosystème du Gabon, lequel abrite une biodiversité unique. Ils estiment qu’il est impératif que les autorités reconnaissent leur contribution et prennent des mesures concrètes pour améliorer leurs conditions salariales et professionnelles.

Ce mouvement d’humeur vise, entre autres, à attirer l’attention sur leurs difficultés immédiates, mais aussi à susciter un dialogue constructif avec les responsables hiérarchiques, notamment le ministère des Eaux et Forêts, afin d’assurer un avenir meilleur pour tous les agents impliqués dans la conservation des ressources naturelles du pays. Ayant déjà observé l’absence de leurs salaires les mois de septembre et octobre, ces écogardes ne veulent pas connaître le même sort en ce mois de novembre.