Plus connu sous le pseudonyme de Koukouk, il s’y serait rendu pour une baignade, en compagnie de sa petite amie et d’un camarade.
Il ne se passe pas une année sans que, à Ndjolé, l’on enregistre un décès par noyade. Au mois de septembre de l’année dernière, un pêcheur nommé Joël Ndzeng, emporté par les eaux de l’Ogooué, est mort en tentant de sauver des moteurs hors-bord.
Et là, des éléments de la brigade de gendarmerie du chef-lieu du département de l’Abanga-Bigné rapportent que le corps d’un jeune homme de nationalité camerounaise, plus connu sous le pseudonyme de Koukouk, est prisonnier des eaux du fleuve précité depuis le dimanche 28 janvier dernier. Le garçon âgé d’un quart de siècle environ et mécanicien automobile dans une entreprise forestière du coin, aurait improvisé une baignade en compagnie de sa petite amie mais aussi d’un copain qui venait de leur rendre visite à son domicile, en début d’après-midi.
Apparemment, le jeune Camerounais aurait pris plusieurs minutes avant de se jeter à l’eau avant d’en ressortir. Puis, à la suite d’une blague que lui aurait faite sa petite amie et qu’il n’aurait pas appréciée, il se serait jeté à nouveau à l’eau. Un plongeon de trop, qui lui aurait été fatal.
Voyant qu’il ne remontait pas à la surface, la petite amie et le camarade de Koukouk auraient alors alerté les parents de ce dernier qui, à leur tour, auraient saisi la brigade de gendarmerie de Ndjolé. Des recherches sont en cours pour repêcher le corps.
Alors que les cas de noyade se multiplient dans cette localité, les autorités compétentes devraient peut-être songer à constituer une équipe de plongeurs pour secourir les victimes, ou encore une brigade sillonnant pour la sécurisation des baigneurs. Des propositions à considérer, car l’on a toujours en mémoire la disparition tragique, en août 2020, d’Olivier Youbounangoye, alors secrétaire général adjoint du ministère des Mines, qui avait été emporté par les eaux en furie en tentant de traverser le fleuve Ogooué en tenue d’Adam et Eve.