
Ce vendredi 15 septembre 2023, ils ont été entendus par un magistrat instructeur.
Les portes de la prison semblent désormais entrouvertes pour Noureddin Bongo Valentin, Ian Ghislain Ngoulou, Jessy Ella Ekogha, Steeve Nzegho Dieko, Cyriaque Mvourandjami, mais aussi pour Mohamed Ali Saliou et Abdoul Océni, tous deux Béninois d’origine et fils de l’imam Océni Ossa. Ce vendredi 15 septembre 2023, ils ont été tous présentés au juge d’instruction qui les a entendus sur des faits présumés de détournements présumés d’argent public, concussion, trafic de stupéfiants, blanchiment des capitaux et falsification de la signature du président de la République.
Lesquels faits constituent des crimes, du point de vue de la loi pénale. Auditionnés à tour de rôle, ils ont ensuite été remis à la disposition de la Direction générale de la contre ingérence et de la sécurité militaire (DGCISM) où ils sont gardés à vue, probablement pour la suite de l’enquête préliminaire qui va permettre d’éclairer certaines zones d’ombre.
Mais Noureddin Bongo Valentin et son groupe pourraient, dès la semaine prochaine, séjourner à la prison de Gros-Bouquet au regard de la gravité des charges mises sur eux. Tous anciens proches collaborateurs du chef de l’État déchu, Ali Bongo Ondimba, ils ont été arrêtés le 30 août 2023 par les militaires membres du Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI).
Cyriaque Mvourandjiami (ex-directeur de cabinet politique d’Ali Bongo Ondimba), Jessy Ella Ekogha (ancien porte-parole de la présidence de la République), Mohamed Ali Saliou (autrefois directeur de cabinet adjoint du chef de l’Etat), Steeve Nzegho Dieko (secrétaire général du PDG), Abdoul Océni, Noureddin Bongo Valentin (ex-coordonnateur général des affaires présidentielles) et son ancien directeur de cabinet Ian Ghislain Ngoulou auraient posé des actes leur ayant permis de se bâtir une insolente fortune.