Rudain-Frayse OKANA 
Très attendue par le peuple gabonais, l’allocution du président de la République, Chef du Gouvernement, Brice Clotaire Oligui Nguema, à la tribune des Nations Unies, à l’occasion de la 80e Assemblée Générale de l’organisation onusienne, a été adressée hier jeudi 25 septembre 2025 à 16h ( heure locale). Une prise de parole directe et franche, dans une ambiance hautement solennelle. Le Chef de l’État n’a pas manqué de rappeler à chacun le rôle important qu’ils peuvent jouer pour une restructuration profonde des relations entre État.
S’adressant devant l’Assemblée Générale des Nations Unies, le président Oligui Nguema est revenu sur la nécessité pour l’Afrique de redéfinir les liens de coopérations qui ont longtemps retardé son éclosion :
« il n’est plus acceptable que des nations africaines restent cantonnées dans le rôle de pourvoyeur de matières premières, quand d’autres fixent les prix et en tirent profit ». Ainsi, poursuivant dans son élan, le président Oligui Nguema a souligné qu’il fallait désormais mettre en avant des principes d’équité, de probité et de respect mutuel.
Aussi, Oligui Nguema a appelé à la paix en Afrique, dans une invitation à la prise d’initiatives concrètes, quand on sait que « les donneurs d’ordres et les financiers se trouvent hors du continent», a-t-il dénoncé. En outre, il a incité chacun à promouvoir la cessation de conflit : « Que les armes se taisent en République démocratique du Congo, au Soudan, dans la corne de l’Afrique et au Sahel ».
Par ailleurs, Brice Clotaire Oligui Nguema a rappelé la position du Gabon, terre d’accueil, mais qui ne saurait accepter des égarements sur son territoire : « Le Gabon sera toujours une terre d’accueil pour toux ceux qui s’engagent à respecter nos lois, nos valeurs républicaines, et à contribuer de manière exemplaire à l’essor national», a-t-il averti.
Enfin, l’actualité mondiale étant dominée par plusieurs conflits armés, notamment celui opposant Israéliens et Palestiniens, et dans le contexte de la reconnaissance de l’État de Palestine par certains gouvernements. Le Président Gabonais a clairement affiché la position de son pays, en réaffirmant la solution à deux États, le pays ayant reconnu l’État de Palestine depuis le 12 décembre 1988.
