
Selon un rapport publié en 2025 par l’Organisation des nations unies (ONU), la population mondiale est aujourd’hui estimée à 7,8 milliards d’habitants. Mais au-delà du chiffre global, le document met en lumière un déséquilibre démographique inédit : 5,6 milliards de femmes contre seulement 2,2 milliards d’hommes.
Cette raréfaction masculine, qui ramène le nombre d’« hommes libres » (non mariés, non incarcérés et sans troubles mentaux) à environ 1 milliard, pousse l’ONU à lancer un appel. L’organisation invite les femmes à considérer les hommes avec « respect et bienveillance », soulignant l’importance de préserver l’harmonie sociale. Une nécessité pour l’organisation onusienne, qui tente de retrouver un équilibre face aux impacts que cela pourrait avoir.
Les conséquences potentielles de ce déséquilibre pourraient toucher plusieurs domaines, notamment la vie familiale, l’économie ou encore les politiques publiques. Concrètement, cela pourrait se traduire par une redéfinition des rapports et des rôles au sein des ménages. Une répercussion également sur la répartition des responsabilités professionnelles et sociales ou encore la nécessité d’adapter les stratégies démographiques et sociales des États.
L’ONU précise néanmoins que ces chiffres et projections peuvent varier selon les méthodologies utilisées. Elle appelle ainsi à une réflexion plus large sur l’équilibre social, la valeur des relations humaines et la préservation du lien entre les sexes, essentiels à la stabilité mondiale. Si pour l’heure le rapport semble ne pas encore susciter des débats au sein de l’opinion publique gabonaise, car des récentes données font état d’une proportion d’hommes légèrement plus élevée (50,2 %), contre 49,8 % des femmes, cependant la thématique évoquée a tout de même sa place dans le pays. En ce sens que plusieurs hommes se retrouvent « libres », ayant des conséquences sur les ménages.