Oyem : comme un regain d’actes criminels

En fin de semaine dernière, les corps sans vie de deux septuagénaires ont été découverts dans leurs domiciles respectifs. Ce qui rappelle des années sombres où, dans la ville, l’on ne faisait pas un mois sans qu’une découverte macabre ne soit faite.

Agés respectivement de 75 ans et 70 ans, Jean-Baptiste Mvé Ondo et Marie-Solange Eyang Akom ont été découverts sans vie dans leurs domiciles, à Oyem, enfin de semaine dernière, apprend-on de diverses sources. Tous des Gabonais, le premier nommé a été retrouvé au quartier Odzip-Andome et l’autre dans la zone dite Ancien-Hôpital.

Les deux septuagénaires sont-ils décédés de maladies ? Ont-ils été assassinés ? Ce sont les questions qui taraudent les esprits dans la province septentrionale depuis cette macabre découverte, avec un soupçon de meurtre pour le vieux Jean-Baptiste Mvé Ondo dont l’habitation serait devenue la cible des délinquants qui écument la cité.

Des sources concordantes rapportent que, « parmi les indices relevés sur les lieux par les enquêteurs de la Police judiciaire, il y a le téléphone portable de la victime qui n’a pas été retrouvé. Et que l’une des fenêtres de son salon était fracturée, ce qui aurait probablement permis aux présumés voyous d’opérer ».

Quant à Marie-Solange Eyang Akom qui vivait seule, son décès étonne également plus d’une personne. Tant la dame, qui venait de rentrer de Libreville où elle a séjourné chez ses enfants, elle est décrite comme une personne assez sociable. La découverte de son corps inanimé a été rendue possible grâce à une forte odeur émanant de son habitation.

Pour les deux affaires, une enquête a été ouverte par la Police judiciaire. Bien qu’elle se poursuit, elle a déjà permis l’interpellation de quelques suspects.

Il y a comme un regain d’actes criminels dans toute la province du Woleu-Ntem. L’on se rappelle de la découverte, en janvier 2022 à Oyem, de la découverte du corps du jeune Bruno Mello Me Ndong au milieu de la route, au village Zogongone.

En 2021, toujours à Oyem, le pasteur de l’église évangélique d’Adzap-Effack a été écroué pour la mort de son épouse dans un cimetière, le 12 octobre de la même année. Le 10 août 2015, les dépouilles de cinq membres d’une famille avaient été retrouvées dans leur maison, derrière la société de transport terrestre Major Transport.

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