
Cette Ong a mis à leur disposition divers produits alimentaires, manifestant sa solidarité à l’égard de ces personnes complètement abandonnées par leurs parents.
C’EST une action qui a fait assurément du bien aux bénéficiaires. Le 17 mai dernier, l’Ong Initiatives familiales a apporté son soutien aux centre de gériatrie et de gérontologie de Melen, en mettant à sa disposition des produits de première nécessité pour les pensionnaires de cette structure.
Une action de cœur selon Sylvain Oke Ebè, représentant du ministre des Affaires sociales dont il est le conseiller technique. Lequel a indiqué que «ce geste traduit l’inclusion sociale chère au président de la République, le général Brice Clotaire Oligui Nguema», non sans plaider pour l’accompagnement sans cesse de ces personnes, bien qu’elles devaient normalement être au milieu de leurs familles respectives.
Accomplie dans le prolongement de la Journée internationale de la famille célébrée deux jours plus tôt, sur le thème « le rôle de la famille dans le contexte de la transition », cette action humanitaire n’a donc pas laissé insensible le département ministériel précité, mais aussi celui de la Santé qui, par le truchement du conseiller en communication de son patron, Edgard Ndziembi Doukaga, a souhaité sa pérennisation «pour honorer davantage les personnes qui ont franchi la ligne que nous sommes appelés à franchir à un moment ou à un autre».
Non sans rassurer l’Ong Initiatives familiales dirigée par Fatoumata Maïga Mba, du soutien du gouvernement à chaque fois qu’elle envisagera un programme d’actions sur le terrain au profit des personnes âgées et des couches vulnérables. Notons que le centre de gériatrie et de gérontologie fait dans l’accompagnement de la personne âgée sur les plans psychologique, médical et social. Actuellement, cette structure compte 7 pensionnaires totalement abandonnés de leurs familles.
Soulignons en outre que le centre de gériatrie et de gérontologie de Melen fait dans l’accompagnement psychologique, médical et social de la personne âgée. «Sur le plan médical, nous faisons des consultations et des hospitalisations. Pour ce qui est de la prise en charge psychologique, nous traitons toutes les maladies liées au vieillissement (perte de mémoire, troubles de comportement…). Au niveau du social, nous faisons des réinsertions et nous leur accordons un cadre qui puisse ressembler à celui dans lequel ils vivaient auparavant», a assuré Chantal Ovone Betoe, la directrice dudit centre.
Pour rappel, la Journée internationale de la famille a été proclamée le 20 septembre 1993 par l’Assemblée nationale des Nations unies. Il s’agit d’une manifestation reflétant l’importance que la communauté internationale attache à la famille, fondement de notre existence, selon Fatoumata Maïga Mba.
Derrière cette journée, l’objectif est d’inciter les gouvernements à faire porter leurs efforts sur la politique familiale. Mieux, c’est une occasion non seulement de mieux faire comprendre les problèmes que connaissent les familles et stimuler les initiatives appropriées, mais également de mettre en relief la solidarité qui unit les familles dans leur recherche d’une meilleure qualité de vie.