Du 24 au 28 juillet 2023, dans la ville du grand blanc, a eu lieu un atelier sur la quantification des produits de planification familiale. Initié par le ministère de la Santé via la Direction Nationale de la Santé Maternelle et Infantile (DNSMI) et le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA).
Cette rencontre de Lambaréné rentre dans le cadre de l’amélioration de la qualité des soins en Santé Maternelle et Infantile dans son axe stratégique de réduction de la morbidité et la mortalité maternelle et infantile, avec pour but, d’estimer « les besoins nationaux en produits contraceptifs et vitaux jusqu’en 2030 ».
Elle visait à maitriser les stocks, garantir la disponibilité des différentes méthodes de contraception et répondre aux besoins des bénéficiaires en matière de planification familiale. Ces travaux ont donc vu la participation de plusieurs experts nationaux du Ministère de la Santé et la Société Civile Gabonaise, ainsi que toutes leurs composantes et les associations et ONG œuvrant pour la noble cause qu’est la santé.
Pendant ces cinq jours de travaux, le Directeur de la Santé Maternelle et Infantile a notamment procédé à la Présentation de « l’état des lieux de la quantification et l’état des stocks nationaux en produits contraceptifs que sont les préservatifs masculins et féminins, les implants, les dispositifs intra-utérins et vitaux ».
Etaient aussi d’actualité, le renforcement des capacités des acteurs nationaux à l’utilisation de l’outil de prévision des besoins en produit (CRT) ; l’élaboration d’un plan d’approvisionnement pouvant rendre disponible le produit disponible et utilisable, la révision des besoins en contraceptifs et produits vitaux.
C’est ainsi que les produits vitaux produits tels que « l’Ocytocine et le Misoprostol qui permettent de prévenir l’hémorragie après l’accouchement et le sulfate de magnésium qui permet la prévention de l’éclampsie » ont été présentés pour une meilleure utilisation, et gestion parcimonieuse.