
Dans la foulée de son 2ème Conseil national tenu à Essassa, dans le 2ème arrondissement de la commune de Ntoum, l’Union démocratique et républicaine (UDERE), a récemment, par l’entremise de son président, Victor Missanda, livré son analyse par rapport au projet de la nouvelle Constitution.
Il s’agissait pour la formation politique de souligner les quelques manquements qui entourent la mouture finale du projet. Notamment, la nomination des membres de la Cour constitutionnelle par l’exécutif, mais aussi le rôle du futur président au sein du Conseil supérieur de la magistrature (CSM). Pour l’UDERE, ceci est perçu comme un recul du point de vue de la démocratie et semble être porteuse d’une possible fragilisation de la notion de la séparation des pouvoirs entre l’Exécutif, le Législatif et le Judiciaire.
Toutefois, les militants du parti ont reçu des orientations précises concernant le vote du 16 novembre prochain. Le leader de cette formation politique a incité toute sa base à voter « OUI » pour le projet de la nouvelle Constitution. Aussi, Victor Missanda a-t-il justifié ce choix en raison d’une réalité, celle de savoir qu’aucun texte au monde ne peut revêtir le caractère achevé.
« Le Conseil national de l’UDERE, après analyse, adopte le projet de la nouvelle Constitution et s’engage à la soutenir pour ramener notre pays dans l’équilibre constitutionnel », a-t-il précisé.
La sortie de l’UDERE, comme celle de plusieurs formations politiques, permet de mesurer les tendances qui se dégagent à quelques semaines seulement du démarrage de la campagne référendaire et du vote prévu pour le 16 novembre 2024 sur toute l’étendue du territoire national et dans les représentations diplomatiques du Gabon à l’étranger.