Au Gabon, la question du port de lunettes sans prescription médicale soulève des préoccupations, tant sur le plan de la santé publique que sur celui de l’esthétique. Alors que les lunettes correctrices sont souvent perçues comme un simple accessoire, leur utilisation inappropriée peut avoir des conséquences néfastes sur la vision et la santé nerveuse des porteurs.
Plusieurs personnes préfèrent acheter des lunettes sans consulter un professionnel de la santé. En effet, moult raisons sont évoquées pour justifier cette prise de risques. Certains brandissent la justification pécuniaire, estimant que les coûts sont souvent abordables. Car, les lunettes correctrices peuvent être coûteuses, surtout pour ceux qui n’ont pas accès à une couverture médicale adéquate.
Aussi, il y a le facteur d’influence sociale et esthétique. En ce sens que le port de lunettes est associé à une image d’intelligence ou d’élégance dans certaines cultures. Cela pousse certains individus à porter des lunettes même s’ils n’en ont pas besoin médicalement. Le manque d’éducation sur la santé visuelle contribue également à cette tendance.
De ce fait, bien que l’achat de lunettes en vente libre apparaît donc comme une solution économique, il n’en demeure pas moins qu’il représente un risque sanitaire pour les utilisateurs.