
Deux mineurs déscolarisés de 17 ans, tous Gabonais, ont été condamnés à trois ans de prison dont un avec sursis, pour avoir commis un braquage à l’arme blanche à Port-Gentil, dans la province de l’Ogooué-Maritime. Le tribunal de la capitale pétrolière a récemment rendu son verdict en décidant, sur les faits de vol à la tire et de braquage sous menace d’arme blanche, d’envoyer ces délinquants à la maison correctionnelle pour servir d’exemple aux autres malfaiteurs.
D.B.N. et S.Y.M.K., deux jeunes défavorisés, se sont rendus coupables d’actes de banditisme aggravé et ont été condamnés à une peine de trois (3) ans de prison, dont un avec sursis, pour vol qualifié avec menace à l’aide de couteau et de ciseau.
En effet, les faits remontent au 16 septembre 2024, à Port-Gentil, la capitale économique du pays, où les deux malfrats ont commis deux vols avec menace à l’arme blanche. Les victimes : une jeune femme, prise dans un taxi, et un jeune homme qui se trouvait, au moment du méfait, près d’un chantier abandonné. Les plaintes déposées par les victimes ont conduit les autorités judiciaires à ouvrir une enquête, qui leur aura permis d’interpeler, dix jours plus tard, les deux jeunes gangsters.
A port Gentil, comme un peu partout dans le pays, les actes de délinquance juvénile sont légion et suscitent des inquiétudes auprès des populations. Selon certains observateurs, ces actes révèlent un malaise social profond lié à la détresse sociale et éducative croissante.
De ce fait, il est impératif que les autorités compétentes se penchent sur ce phénomène qui commence à prendre de plus en plus de l’ampleur dans notre société et ce en mettant en place des stratégies assez repensées de lutte contre ce fléau afin de freiner son expansion.