
Candidate à la présidentielle du 26 août prochain, Paulette Missambo envisage de moderniser le Gabon. Dans son projet de société, elle explique sa vision.
Consciente des responsabilités que cette vision englobe, Paulette Missambo mettra en place un plan d’urgence afin de mettre sur pied ce projet de modernisation des infrastructures du Gabon
En effet, après avoir quitté le parti démocratique gabonais (PDG) en 2009, la candidate du parti l’Union Nationale (UN), envisage dans un premier temps restaurer le réseau routier et fluvial qui, depuis plusieurs années sont défectueux. Pour la partisante du parti opposant : « les routes demeurent une priorité nationale et doivent être praticables ».
Ainsi, pour l’aboutissement de ce projet, elle compte : bitumer l’ensemble des routes reliant les frontières terrestres et les capitales provinciales à Libreville. Puis : Sanctuariser les ressources fiscales de la redevance d’usure de la route(RUR) afin de les consacrer totalement à l’entretien des routes. Ensuite, mobiliser des financements exceptionnels afin de bitumer, voir paver, l’ensemble des artères de circulation dans toutes les localités où l’urgence se fera sentir. Et enfin, organiser l’aménagement de l’entretien du réseau routier secondaire au travers les services techniques du ministère en charge des travaux publics avec l’appui du Génie militaire. Concernant le réseau fluvial, elle envisage rendre navigables nos fleuves afin de créer l’intermodalité entre la route, le fleuve ou la mer et le train.
Procéder à une clarification de la gouvernance du secteur d’eau et d’électricité, est la seconde priorité de la candidate de l’Union Nationale (UN). Cela permettra de définir les interventions des différents acteurs à savoir, les producteurs, transporteurs et distributeurs d’eau et d’électricité au Gabon. Rendant ainsi, l’eau et l’électricité disponibles sur toute l’étendue du territoire national. Pour cela de nombreuses conditions ont été créées, notamment : « procurer de l’eau potable à chaque gabonais où qu’il se trouve ; confier le développement de l’hydraulique villageoise aux collectivités locales et créer un réseau électrique interconnecté sur l’ensemble du territoire national afin de développer l’échange électrique avec les pays voisins et de participer au couloir électrique africain. Enfin, elle compte promouvoir les énergies renouvelables notamment l’énergie solaire et créer un mixte énergétique d’ordre comparatif par région.
De plus, elle entend couvrir l’ensemble du territoire national par un réseau de télécommunication en fibre optique et par des infrastructures de télécommunication de dernière génération(5G) avant de réorienter les objectifs de l’administration territoriale dans l’optique de la mettre au service des populations, des localités et de l’économie. Pour cela des objectifs ont été clairement définis notamment : « l’interconnexion informatique de toutes les administrations territoriales aux administrations centrales ; l’informatisation de l’état civil et enfin une demande et délivrance départementale des cartes d’identité, des permis de conduire, des passeports et des titres fonciers.
Puis au lendemain de sa prise de fonction, elle procédera à l’initiative afin de sauver Port-Gentil de la submersion marine en la sécurisant. Car, depuis des années ladite ville est confrontée à l’élévation du niveau de la mer et à l’érosion côtière, et pourrait disparaître d’ici 2060 si rien n’est fait. La candidate du parti de l’opposition prévoit de clarifier les compétences transférées aux collectivités locales et l’effectivité de ce transfert y compris celui des ressources.
Autant de propositions qui serviront à moderniser la République gabonaise et la rendre « respectueuse, solidaire, digne et surtout unis de la fraternité dans la diversité » a-t-elle déclaré.